NOUS, LAMINAIRES

Captures — Espace d’art contemporain de Royan

Exposition du 1er avril au 9 juin 2024
du mardi au dimanche 14h30 – 18h30

bandeau laminaire
Artistes-photographes (par ordre des crédits) :
Juliette Agnel (prix Niépce 2023)
Xuebing Du
Nicolas Derné

Commissariat : Colette Césaire pour Tête Haute et Noire et Jean-Marc Lacabe pour Captures 

A l’occasion de la célébration des 110 ans de la naissance d’Aimé Césaire et des quarante ans de son dernier recueil moi, laminaire…,
Captures présente une exposition collective, imaginée par Colette Césaire et soutenue par la Fondation Clément de Martinique.
La poésie césairienne est mise en dialogue avec les œuvres de trois artistes photographes contemporains, Juliette Agnel, Nicolas Derné et Xuebing Du.
Nous, laminaires vous convie à une marche à travers les paysages naturels de la Martinique, source d’inspiration de l’écriture poétique d’Aimé Césaire. Un cheminement collectif, qui nous révèle le moi profond du Poète, et aussi la nature authentique de cette île comme de son peuple. Paysages symboliques et duels : tantôt magnifiques, tantôt catastrophiques, tantôt les deux ; tantôt énergiques, tantôt destructeurs ou cauchemardesques, tantôt les deux.

Une nature éminemment poétique. La Martinique, à la fois terre de souffrance et d’espérance.

Co-Production Tête Haute et Noire, Fondation Clément, Captures

Rencontre, table ronde et débat le samedi 11 mai à 18h

En présence des commissaires d’exposition et des artistes

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>Articles de presse
-Sud Ouest 10/05/2024
-Sud Ouest 12/05/2024

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CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL, UN TEXTE MARRON
Lecture théâtralisée par Colette Césaire

Vendredi 10 mai à 18h, Maison des Écritures de La Rochelle
En présence des commissaires d’exposition et des artistes

ColetteCrédits : Tête Haute et Noire

À l’occasion de la commémoration des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, Colette Césaire fait entendre la langue pirate et révoltée du chef-d’œuvre d’Aimé Césaire. Une lecture en solo et théâtralisée des mots du Poète rebelle, qui se définissait lui-même comme un Nègre marron, affirmant là son refus de la soumission, de toutes les soumissions – ainsi celles de l’esclave au maître, du colonisé au colonisateur, du verbe poétique aux règles traditionnelles comme au style convenu. La comédienne interprète le cri d’Aimé Césaire, aussi violent que sublime, afin d’éclairer son écriture subversive, composée pour exprimer pleinement, dans toutes ses dimensions, dès la première œuvre, l’aliénation la plus profonde, tant les affres d’un moi dépossédé de soi-même que celles d’un peuple opprimé, autrefois réduit en esclavage, c’est-à-dire à néant. Cahier d’un retour au pays natal : chant nègre, mais aussi chant universel, pour exister « debout et libre ».